Mea culpa
Je me souviens qu’il pleuvait cet après-midi d’octobre, la monotonie du jour présageant l’hiver. Assise sur le canapé face à la cheminée, je regardai pour au moins la dixième fois les photos Polaroid que je tenais à la main.
L’une des jeunes femmes sur les clichés était une parfaite inconnue, mais celle qui se tenait à genoux entre les jambes de l’étrangère m’était très familière. C’était ma belle-fille Cassandra, vingt-deux ans, rentrée de l’université pour le week-end. Bien que sur la plupart des photos, Cassie ait le visage enfoui dans le sexe exposé de l’autre femme, cela ne faisait aucun doute. Ni sur ce qu’elle était en train de faire, d’ailleurs.
Bien que choquée par ces photos découvertes dans le vieux tiroir de ma belle-fille, je sentis une étrange mais pas désagréable sensation de papillons au crein de mon ventre en les regardant.
Soupirant, je renversai ma tête en arrière sur le canapé et fermai les yeux. Ce n’était pas que Cassie ne fréquentait pas d’hommes, songeai-je. Le téléphone qu’on lui avait offert il y a des années sonnait sans arrêt quand elle était là. Presque toujours, quand je décrochais, c’était un garçon impatient au bout du fil qui demandait à lui parler. D’autres filles appelaient aussi, bien sûr, mais Cassie avait tellement d’amies que je n’y avais jamais vraiment réfléchi.
Je rouvris les yeux et regardai à nouveau les photos. La femme à qui ma belle-fille faisait un cunnilingus était très jolie. Avec ses cheveux blonds courts et son visage angélique, elle était assise sur le bord d’une chaise, sa jupe remontée jusqu’à la taille et les jambes grandement écartées. Une trace de sourire flottait sur ses lèvres, comme si elle prenait un plaisir intense à ce que Cassie lui faisait. Elle avait les doigts d’une main mêlés aux cheveux bruns de ma belle-fille, comme pour l’encourager à continuer.
Je me demandai vaguement qui avait pris les photos tout en déboutonnant inconsciemment ma braguette. À peine consciente de ce que je faisais, je fixai ces images explicites tout en glissant ma main libre sous l’élastique de ma culotte. Passant à travers ma toison pubienne, mes doigts se courbèrent dans le crein de mon sexe et se mirent à caresser légèrement les lèvres gonflées de ma chatte.
Ma respiration s’accentua quand le bout de mon index trouva le nœud de mon clitoris, et soudain, je me masturbais avec ardeur. Si absorbée par les sensations que mes doigts provoquaient, je n’entendis même pas la porte d’entrée s’ouvrir quand ma belle-fille rentra. La première chose qui me signala sa présence fut son rire.
« Belle-maman ? En plein jour ? »
Je retirai ma main de ma culotte et me redressai brusquement sur le canapé, essayant maladroitement de reboutonner mon jean. Mes yeux faillirent sortir de leurs orbites quand j’aperçus la femme blonde retirer son manteau près de la porte.
« Cassandra, dis-je faiblement, qu’est-ce que tu fais à la maison ? Je croyais que tu étais avec tes amies ! » Je jetai un coup d’œil à l’horloge murale. « Il est seulement midi et demie… pourquoi tu rentres si tôt ?
— Relax, belle-maman », dit-elle, le rire dans la voix. « On a annulé nos plans à cause de la pluie. »
Puis, en s’approchant, elle vit les photos que je tenais encore. Je la regardai pâlir et son rire s’éteindre.
« Mon dieu… comment t’as trouvé ces photos ? Je croyais qu’elles étaient bien cachées. » Elle s’assit à côté de moi sur le canapé et prit les clichés. Puis une lueur de compréhension illumina son regard. « Oh wow… est-ce qu’elles t’ont excitée ? Ces photos de Barb et moi t’ont chauffée. C’est pour ça que tu étais en train de faire le petit "quickstep des doigts", hein ? »
Je savais que je ne pouvais pas mentir pour me sortir de ça. Tout ce qu’avait dit ma belle-fille était vrai.
« Oui, admis-je, sentant un rougeur m’envahir le visage. Je suppose que ça m’a excitée, chérie. Mais Cassie… est-ce que tu… je veux dire… tu…
— Que je suis lesbienne ? acheva-t-elle. Non, juste bisexuelle, je crois. J’aime aussi les mecs, mais j’aime la variété. Barb et moi on s’amuse parfois comme sur les photos. Hé ! Ça me fait penser… pourquoi tu fouillais dans mes affaires ?
— Je ne fouinais pas, chérie ! protestai-je. Je cherchais des choses à donner à Goodwill. J’ai trouvé les photos par hasard. »
Soudain, je remarquai que Cassie regardait mon entrejambe. Baissant les yeux, je constatai que je n’avais pas très bien réussi à fermer mon jean. Il était ouvert, montrant clairement ma culotte et le triangle ombragé de ma toison pubienne. Pourtant, je ne fis rien pour me couvrir.
« Cette femme sur les photos, m’entendis-je dire. Barbara ? Elle est… elle est très jolie. » Tout en prononçant ces mots, je ne pouvais m’empêcher de baisser les yeux vers le devant du pull de ma belle-fille. Je voyais les petites protubérances de ses mamelons et remarquai qu’elle ne portait pas de soutien-gorge.
« Elle est très jolie », répétai-je, tandis qu’un frisson me parcourait l’échine et que je levais les yeux à contrecœur.
« Ouais », murmura Cassie, soutenant mon regard. « Elle l’est. »
Elle se rapprocha de moi sur le canapé, posant négligemment sa main sur mon genou gainé de denim. « Je pourrais l’appeler si tu veux. Elle habite à quelques pâtés de maison. Tu veux que je l’invite ? »
Mon cœur battait à tout rompre et je pouvais à peine parler. « Il pleut toujours. Elle va être trempée. Et puis, je… je… »
Ce que j’allais dire mourut quand Cassie se pencha et m’embrassa, me prenant tellement par surprise que je ne résistai pas le moins du monde. Au lieu de cela, je me surpris à répondre avec avidité au baiser, entrouvrant mes lèvres pour laisser sa langue plonger dans ma bouche.
Je gémissais comme un chaton pendant que sa main quittait mon genou pour glisser à l’intérieur de mon jean ouvert, ses doigts effleurant légèrement les lèvres gonflées et sensibles de ma chatte, seule la fine étoffe de ma culotte séparant nos chairs.
Puis, avec une dextérité qui me stupéfia, Cassie glissa sa main dans l’entrejambe de ma culotte et un doigt s’enfonça profondément dans mon trou. Je m’entendis gémir de plaisir tandis que ma belle-fille commençait à me doigter et que je suçais sa langue avec encore plus de frénésie…